

Les sages-femmes et les infirmières sont là aussi pour vous aider.
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Seul mot d’ordre : 15 à 20 minutes sur chaque sein toutes les 4 heures !Īlors oui, c’est compliqué car il faut jongler entre tirer son lait à la maison, à l’hôpital en laissant bébé dans sa couveuse alors qu’on préfère de loin être à son chevet,… mais plus vous le ferez plus vous trouverez un rythme de croisière et toute cette mécanique deviendra naturelle. A vous de trouver le modèle qui s’adapte à vos besoins. Pour ma part, j’ai fait appel à une société privée (Grandir Nature pour ne pas la citer) qui propose plusieurs types d’appareil plus ou moins silencieux, à simple ou double téterelle, portatifs, etc. Il est facile de s’en procurer dans une pharmacie, mais vous n’aurez pas forcément le choix du type de tire-lait. Les médecins de la maternité délivrent une ordonnance pour la location du tire-lait (la Sécurité Sociale prend en charge l’intégralité des frais). La machine va alors aspirer à intervalles plus ou moins rapides afin de reproduire le phénomène de succion sur le sein. Il existe une multitude de sites très bien faits pour vous expliquer la marche à suivre mais sachez qu’un tire-lait se compose d’une téterelle (une sorte d’entonnoir) que vous appliquez sur le sein, celle-ci est vissée sur un biberon qui est raccordé au tire lait par un tuyau en silicone. A l’hôpital il n’y avait que des électriques, je ne pourrai donc pas parler des tire-laits manuels mais il me semble d’emblée plus facile d’utiliser un tire-lait électrique car il travaille pour vous ! Il existe des tire-lait manuels et d’autres électriques. Si vous souhaitez allaiter, n’hésitez pas à le dire et à leur demander le matériel nécessaire. En ce qui me concerne, les sages-femmes m’avaient amené dans ma chambre un tire-lait le soir même de l’accouchement. Il faut commencer dès que possible pour stimuler les seins et activer la montée de lait. Pour que l’allaitement au tire-lait fonctionne, il faut être organisée et rigoureuse.

Même si elle pouvait à présent téter, nous n’avons pas pu la mettre au sein directement. Plus tard, nous avons dû épaissir le lait pour minimiser son reflux gastro-œsophagien. C’est pourquoi je devais tirer mon lait pour que celui-ci puisse lui être donné par sa sonde. Elle était donc alimentée en continu par une sonde nasogastrique (un tuyau qui entre par le nez et descend jusque dans l’estomac). Sa malformation cardiaque n’aidait pas non plus, chaque repas était très fatiguant pour elle. Malheureusement dans mon cas ce n’était pas possible car Elise n’a pas pu téter toute seule pendant plusieurs semaines à cause de son opération à l’œsophage ( une atrésie s’inscrivant dans le syndrome de VACTERL). Beaucoup de mamans, encouragées par les infirmières, pouvaient allaiter leur bébé directement au sein. Tout dépendra bien sûr de l’état de santé de votre bébé, mais je vais vous montrer que si vous en avez envie, il est possible d’allaiter son bébé même à l’hôpital !Īlors je préfère poser le cadre tout de suite… il ne sera pas question ici d’allaitement comme dans les publicités sur le lait infantile où l’on voit une maman resplendissante tenant un adorable bébé joufflu dans ses bras dans un décor idyllique avec une jolie musique au piano… il sera plus question de tire lait, de stérilisation et de mise au placard de votre pudeur quand l’infirmière vous dit qu’il n’y a plus de paravent pour vous isoler du regard des autres mamans (et papas !).Įn réanimation néonatale, nous étions 6 familles par pièce.

Et puis vient l’annonce du diagnostic et cette question se transforme en « vais-je pouvoirallaiter mon bébé ? ».

Pendant la grossesse, on se pose mille et une questions dont celle-ci « ai-je envied’allaiter mon bébé ? ».
